Au Burkina Faso, les forces armées annoncent avoir tué douze terroristes, parmi lesquels Tidiane Djibrilou Dicko, un chef jihadiste. L’opération qui a permis de les « tuées » s’est déroulée le jeudi 26 mai dernier dans la commune de Tongomayel, dans la province du Soum par des frappes aériennes selon une source de RFI au sein de l’état-major général des armées.
Selon plusieurs sources sécuritaires, Tidiane Djibrilou Dicko est reconnu comme étant un homme très cruel et suivi par de nombreux jeunes dans la province du Soum. Cette cruauté avait été remarquée après l’attaque terroriste contre Silgadji, son propre village natal. L’attaque avait coûté la vie à une quarantaine de personnes, en janvier 2020. Tidiane Djibrilou et ses combattants avaient encerclé les populations au marché du village. Les hommes avaient été exécutés et les femmes sommées de partir.
« Il avait beaucoup d’influence sur les jeunes, surtout au sud de Djibo », souligne un haut gradé au sein des forces armées burkinabè. Combattant de l’État islamique au Grand Sahara, il aurait basculé récemment au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. Selon nos sources, il était à l’origine de plusieurs attaques au Sahel notamment sur l’axe Bourzanga-Djibo.
Il a été neutralisé, pour reprendre une expression des forces armées, en compagnie de plusieurs autres combattants. « C’est un travail de plusieurs mois des services de renseignements qui a permis cette action », révèle une source sécuritaire, qui ajoute que le groupe dirigé par Tidiane Djibrilou Dicko se préparait à s’attaquer à un convoi de ravitaillement de la ville de Djibo.
Avec Rfi