Au moins trois soldats et huit supplétifs civils de l’armée ont été tués samedi lors d’une attaque de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué à l’AFP des sources sécuritaires.
« Une embuscade des GAT (Groupes armés terroristes) a visé une patrouille mixte de soldats et de VDP », les Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs de l’armée, « dans la commune de Bouroum (nord). Le bilan est de trois soldats et huit VDP tombés (tués) », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire. Une autre source des services de sécurité a confirmé, parlant de « bilan provisoire ».
Selon cette dernière source, « l’accrochage a eu lieu dans la localité de Silmangué, dans la province du Namentenga ». « Le bilan provisoire fait état d’une dizaine de victimes (morts), deux blessés et deux portés disparus », a-t-elle ajouté.
Cette attaque survient deux semaines après un coup d’Etat militaire le 30 septembre, perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré, contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et au lendemain de la désignation du capitaine Traoré comme président de la transition par des assises nationales.