Au Cameroun, la ville de Maroua chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, a abrité le week-end dernier une grande fête du sport et de la fraternité : le Grand Prix international de la course hippique. Cavaliers et chevaux venus de plusieurs pays du Bassin du lac Tchad se sont affrontés devant un public en liesse. Un événement haut en couleur qui célèbre non seulement la passion du cheval, mais aussi la paix et la résilience dans une région longtemps éprouvée par l’insécurité.
Ils sont venus de partout : du Cameroun, du Nigeria, du Tchad, du Niger, du Burkina Faso et même du Togo. À Maroua, dans l’Extrême-Nord camerounais, la passion du cheval a rassemblé plus de 15 000 spectateurs ce week-end au Grand Prix international de la course hippique du Cameroun. Huit courses, 86 chevaux, et des instants de pure adrénaline. Le public du stade Lamido Yaya Dairou en a eu pour son compte. Kokab Kousserie, Shareeq, Royal Moussoro, ou encore Kaboul ont fait vibrer les tribunes sous les couleurs du Cameroun.
Pour l’honorable Kamssouloum Abba Kabir, président de la Fecase, Malgré les contraintes, le défi a été relevé avec panace. Et c’est une fierté pour la région, qui lance un message fort de paix et de fraternité. Le Nigeria a aussi brillé grâce à Sir Brown et Zaki, tandis que les chevaux camerounais ont raflé la majorité des médailles : six en or, six en argent et quatre en bronze. Mais au-delà des performances, c’est un esprit de résilience et d’unité qui a soufflé sur Maroua. Après des années marquées par l’insécurité, la course hippique devient un symbole de paix retrouvée dans le Bassin du lac Tchad.
Les populations de Maroua, ville hôte du Grand Prix, laissent éclater leur joie après avoir décroché le trophée général, une victoire obtenue grâce à la remarquable performance des chevaux de Halilou Yaya Cahiers.
« C’était tout simplement magique ! Nous avions besoin de cette bouffée de bonheur. Cela redonne espoir à notre jeunesse », s’est enthousiasmé Alhadji Bouba, passionné de sport équestre. À Maroua, les sabots ont parlé. Et ce n’est pas qu’une affaire de sport : c’est toute une région qui galope vers l’avenir.
Abdoullkarim Hamadou
Laisser un commentaire