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Cameroun : La fête de l’unité célébrée sous le signe de la cohésion

20 mai 2022
Temps de lecture : 2 minutes

Le 20 mai est l’ultime jour de la fête de l’unité au Cameroun. Dans les différentes villes du pays, les préparatifs ont gagné de l’ampleur mais la célébration de cette fête nationale de l’unité du Cameroun est ébranlée par les conflits notamment celui du Nord-Ouest et Sud-Ouest mais aussi la guerre contre Boko Haram.

A l’Extrême-Nord, les localités des départements du Mayo-Tsanaga, du Mayo-Sava et du Logone et Chari subissent les incursions et attaques des terroristes malgré la présence de l’armée camerounaise dans ces zones. Outre Boko Haram, le front du NOSO menace l’unité du pays. Les groupes séparatistes anglophones ont brandi la menace de perturber la célébration du 20 mai.

Cependant, à l’occasion de cet événement national, les séparatistes du NOSO veulent imposer des « villes mortes ».  Plusieurs leaders séparatistes, à l’étranger, au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, ont appelé pour une opération « lockdown » dans les régions anglophones. Ces appels lancés dès la semaine dernière ont créé un vent de panique dans certaines villes de cette zone. Le dimanche 15 mai dernier, Chris Anu, porte-parole du mouvement séparatiste créé par Sissiku Ayuck Tabe en détention, a annoncé que l’opération  »lockdown » prendrait effet dès lundi 16 mai.

Sur le terrain, un chef de milice dans le Sud-Ouest a annoncé dimanche dernier dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux que son groupe fermait à la circulation la route Mamfe-Ekok. Le même jour dans la région, les Fako Mountains Lions, une milice séparatiste, déclarait qu’elle allait imposer des « villes mortes » pour la seule journée du 20 mai. Depuis le début de cette crise en 2017, les séparatistes utilisent cette stratégie pour empêcher les célébrations de la fête de l’Unité, le 20 mai.

Par Ibrahima Adama

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Ibrahima Adama