A Garoua dans la région nord-Cameroun,  s’est ouvert mardi 19 mars, un atelier sur la transhumance. Axé sur le thème « Paix et cohésion sociale », cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « transhumance pacifique et inclusive dans la région du lac Tchad », initié par la coopération allemande GIZ.

Les conflits agro-pastoraux liés à la transhumance sont une préoccupation devenue globale compte tenu du double aspect lié à l’économie et à l’insécurité dans les régions du Lac Tchad. Les enjeux socio-économiques qui en découlent revêtent une importance telle qu’ils sont souvent à l’origine de diverses confrontations, destruction d’animaux et cultures, rixes intercommunautaires pouvant aller jusqu’aux cas de morts d’hommes.

Ainsi, afin de contribuer à apaiser cette situation, la coopération allemande GIZ a initié cette rencontre afin de jeter les bases pour la réduction des tensions liées à l’utilisation des ressources naturelles dans le cadre des activités agropastorales. Parmi les thématiques à aborder au cours de ces assises, figure celle relative à la prévention et à la résolution des conflits, et l’importance ainsi que la place de la femme dans la transhumance pacifique. Il faut noter que la concentration des troupeaux qui exerce une forte pression sur la zone pastorale et le pâturage illégal pratiqué aux alentours des aires protégées sont des défis à relever.

La stratégie combine des résultats sociaux, écologiques et économiques, renforce l’égalité de sexe et encourage la participation équitable des différents groupes de population aux processus sociaux de prise de décision et de développement. Les zones du projet sont le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria.