Brève : Recherché pour ses exactions envers des militaires, des autorités et des habitants dans le département du Lebialem, dans la région du Sud-Ouest, il a été tué au cours d’un raid de l’armée camerounaise dans son camp. Le corps du chef séparatiste surnommé Field Marshall gît dans un véhicule, avant d’être exposé devant une foule impressionnante. Après avoir donné du fil à retordre aux militaires pendant des mois, c’est une victoire qui selon les autorités démontrent le changement radical du rapport de force envers cet ennemi asymétrique dans la guerre. « Si nous avons pu avoir ce dernier qui vient d’être neutralisé, soyez rassuré, car il reste « No Pity », « Ten Kobo », ceux-là aussi dans un avenir très proche, je peux vous rassurez en tant que représentant du Chef de l’Etat des ministres et du Premier ministre ici dans le département, tout ceux-là seront neutralisé un par un », a déclaré le préfet de la Mémé Chamberlin Ntou’ou Ndong.
Alors que le corps du chef séparatiste Field Marshall a été exposé à Kumba, la vie reprend son cours dans la ville la plus importante de la région anglophone du sud-ouest au Cameroun. Mais pour les spécialistes, sa mort ne signifie pas la fin du conflit en l’absence de dialogue.
Selon le Conseil Norvégien pour les réfugiés (NRC), cette guerre anglophone qui fait partie des crises les plus négligées au monde, a mis sur la route du Nigeria voisin plus de 60 000 réfugiés et fait plus 700 000 déplacés internes.
Avec Africanews