Sept civils ont été tués et six blessés il y a quelques jours par des échanges de tirs lors d’une attaque rebelle dans le sud-est de la Centrafrique, en proie à une guerre civile depuis 2013, a annoncé lundi une autorité locale à l’AFP.
L’attaque s’est produite jeudi près de la ville de Bakouma à quelque 480 km à l’est de Bangui, la capitale, et a été perpétrée par « des éléments de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) », un important groupe rebelle, a assuré à l’AFP Pierre Gbake, le sous-préfet de Bakouma.
Les assaillants ont tenté de prendre le contrôle de la ville avant d’être repoussés par les forces armées centrafricaines et leurs alliés russes, a précisé la même source, en faisant référence aux mercenaires de la milice privée russe Wagner. Au total, l’on dénombre sept civils tués et six blessés
La Centrafrique est déchirée par une énième guerre civile depuis 2013, quand une coalition de groupes armés à dominante musulmane, la Séléka, a renversé le président François Bozizé. Celui-ci a ensuite organisé et armé des milices dites anti-balakas, majoritairement chrétiennes et animistes, pour tenter de reprendre le pouvoir.
Le conflit, extrêmement meurtrier pour les civils, a culminé en 2018 avant de baisser d’intensité, et Séléka et anti-balakas sont accusés par l’ONU d’avoir perpétré de nombreux crimes de guerre et contre l’humanité.