La Commission du Bassin du Lac (CBLT) et la Banque Africaine de Développement (BAD) ont signé un accord de 5,6 milliards de FCFA ce jeudi 20 mars 2025 à N’Djamena. L’accord vise à financer le Projet d’Assistance technique à la restauration des fonctions écologiques et économiques du Bassin du Lac Tchad (PARFEBALT).
ont signé un accord de 5,6 milliards de FCFA ce jeudi 20 mars 2025 à N’Djamena.
L’accord vise à financer le Projet d’Assistance technique à la restauration des fonctions
écologiques et économiques du Bassin du Lac Tchad (PARFEBALT).
Améliorer la gestion intégrée des ressources en eau du bassin du lac Tchad
« Le projet vise à restaurer les fonctions écologiques et économiques, renforcer la résilience des populations locales face aux changements climatiques et améliorer la gestion intégrée des ressources en eau du Bassin du Lac Tchad », a affirmé Claude N’kodia, responsable pays du bureau national de la BAD.
Passer rapidement à l’action
À très court terme, les parties doivent mener des actions concrètes, souligne Claude N’kodia. Il s’agit notamment de : « satisfaire au plus vite les conditions de décaissement consignées dans les accords, terminer le processus de passation des marchés dans un délai raisonnable et sélectionner très rapidement des prestataires hautement qualifiés et enfin faire un suivi rigoureux de ces prestataires afin qu’ils fournissent des services de qualité dans les délais convenus. »
Conjuguer les efforts pour le bien de 47 millions de personnes dans 5 pays
La BAD place au cœur des actions l’intérêt des populations vivant dans le bassin du lac Tchad. « Les populations des 5 pays membres de la commission ont un grand espoir sur la restauration du lac Tchad. Pour combler leurs attentes, toutes les parties doivent conjuguer leurs efforts pour réaliser les activités de ce projet dans les règles de l’art et dans les délais précis », insiste Claude N’kodia.
Prévenir l’assèchement du lac Tchad
Le Secrétaire exécutif de la Commission du Bassin du Lac explique que cet accord facilitera les efforts visant à lutter contre l’assèchement du lac Tchad. Selon l’Ambassadeur Mamman Nuhu, l’accord signé est « la première étape pour la réalisation de l’étude sur le projet de transfert de l’eau. Parce qu’il faut d’abord mener des études approfondies de faisabilité pour savoir où est-ce qu’on doit intervenir, comment est-ce qu’on doit intervenir, parce qu’il existe des endroits comme le Logone et Chari qui sont ensablés. Il faut donc dégager le sable, il faut stabiliser l’endroit, mais pour faire cela, il faut éviter de créer des dégâts ailleurs. C’est justement pourquoi il nous faut cette étude approfondie pour s’assurer que notre intervention ne va pas créer d’autres problèmes. Donc après ça, on va aborder les bailleurs de fonds pour financer le projet et l’étude de faisabilité va durer seulement 18 mois. »
Plus de 47 millions de personnes bénéficieront de ce projet qui couvre le Cameroun, le Niger, le Nigeria, la Centrafrique et le Tchad.
Mahamat Moustapha Maïnou
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