Ils sont des milliers de déplacés dépourvus de leur droits fondamentaux qui sont entre autres, l’accès au soin de base et à l’éducation. C’est le dernier rapport du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaire (OCHA)qui le mentionne. Les localités qui accueillent ces déplacés sont le département de Fouli et de Kaya.
Les déplacés internes de Amma qui ont fui le village Bohama font face à de nombreuses difficultés. Cette fuite est une conséquence de la dernière attaque de Boko haram selon OCHA. Ces déplacés qui au départ étaient installés à Diamérom et puis transférés à Amma dans le département de Fouli pour leur propre sécurité, éprouvent aujourd’hui un besoin d’assistance humanitaire. Ces populations composées majoritairement de femmes et d’enfants sont issues des communautés Boudouma, Kanembou, Arabe et Peuls.
Le rapport fait également état de la situation des déplacés de Ngourtou-Koumboua, un village situé dans le canton de Nguilia1, département de Kaya, toujours dans le Lac. D’après OCHA, cette population est arrivée en plusieurs vagues entre le mois d’aout 2019 et le mois de février 2020 dans le but d’échapper aux attaques de Boko Haram. Avant de quitter leur localité, ces habitants ont assisté à des évènements tragiques menés par Boko Haram dans les localités de Ngarchia, Melea, Maar et dans les iles de Yedou et Yeribou, faisant plusieurs morts. Ce site nouvellement créé ne dispose ni d’un centre de santé et ni d’une école. Pour se faire soigner en cas de maladie, la population est obligée de se déplacer à une bonne distance avant de trouver un centre de santé, souligne le rapport OCHA.