Les déplacées de la province du lac vivent dans une précarité absolue. Le lac est l’une des vingt-trois provinces du Tchad dont le chef-lieu est Bol.
Pour l’administrateur général de la commission national d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés, interrogé par RNI à l’occasion du symposium, de manière générale, les indicateurs de la situation sanitaire de la province du lac sont au rouge. La Table ronde sur la situation des déplacés du Bassin du lac-Tchad s’est ouverte depuis le lundi 29 juillet à Ndjamena et prend fin ce mercredi.
Hamit Mahamat a également indiqué, que les problèmes aux quel sont confrontés cette frange de la population sont multiples et variés. Il déclare que les enfants des déplacés et retournés ont des difficultés à accéder à l’école et leur situation sanitaire est inquiétante.
Selon l’administrateur général de la commission national d’accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriés, Les personnes vivant dans les différents sites des déplacés et retournés sont les plus touchés par l’impact de la crise sécuritaire crée et alimentée par les éléments du groupe Boko Haram.
D’après les Nations Unies, l’instabilité sécuritaire et alimentaire a forcé deux millions de personnes à quitter leur foyer et près de onze millions d’autres dépendent, de l’aide alimentaire pour survivre.