La situation sociale des déplacés de Diamerom n’est pas reluisante. Cette localité est située à une quarantaine de km à l’ouest de Liwa, dans la province du lac Tchad.

Quelques déplacés interrogés le mercredi dernier par Radio Ndarason Internationale, ont indiqué manqué de vivres, d’eau et de moyens financiers.

Ils ont également fait savoir que leurs enfants sont malades, mais ils n’ont pas d’argents pour les conduire dans un centre de santé.

« Nous sommes plus de sept mille personnes à vivre dans cette situation. » ont affirmé ces réfugiés. Ils ont ensuite demandé aux autorités locales et organisations humanitaires de leur venir en aide.

En mars 2020, les déplacés de Diamerom avaient indiqué manquer d’abris et de moyens de protections contre la chaleur.

Trois mois plus tard, l’organisation non gouvernementale baptisée Bureau Consulting Internationale BCI, a procédé à la distribution de vivres et intrants contre la malnutrition à plus de trois mille déplacés du camp de Diamerom. Selon un agent en charge de la distribution interrogé par Radio Ndarason Internationale, ces vivres étaient composés d’huile, sorgho et haricot. Mais pour les bénéficiaires également contacté, la quantité de l’aide reçu était minime.