Au Tchad, le secteur de l’élevage constitue 30% des exportations et plus de 50% des exportations hors pétrole. Il est l’une des mamelles économiques du pays, avec 114 millions de têtes de bétails. Cependant, le pays peine à tirer profit de ce secteur qui représente 40% du PIB.
L’importance de l’élevage dans l’économie tchadienne est indéniable. Néanmoins les investissements et les appuis en faveur des activités pastorales demeurent limités pour le moment. Le plan national de développement de l’élevage 2017-2021 est quant à lui le cadre programmatique de mobilisation des ressources et de financement des activités prioritaires du secteur.
Sur le plan statistique, l’élevage constitue 30% des exportations. On fait allusion aux produits de première nécessité comme le lait, la viande ou la peau qui sont régulièrement exportés vers les pays voisins, sans oublier bien entendu les bétails sur pieds. Il contribue fortement à la lutte contre la pauvreté, tout en constituant un potentiel en matière de garantie de sécurité alimentaire. Il est clair que les produits dérivés de ce secteur dans les pays à faibles et moyens revenus, comme le Tchad, offrent aux populations rurales une opportunité d’améliorer leurs moyens de subsistance.
Le cas des bœufs d’attelage qui servent aux agriculteurs à étendre les superficies cultivables car l’agriculture au Tchad n’est jusque-là, pas encore modernisé. Au-delà de son apport dans l’agriculture, les produits de l’élevage notamment les viandes, sont non seulement destinées à la consommation mais sont également commercialisées. Ce qui libère économiquement la population ou lui donne une certaine indépendance financière. Ce qui veut dire en clair que le gouvernement tchadien doit accorder une place de choix au secteur pour permettre à la population de tirer le maximum de bénéfice pour l’économie nationale.