Dans l’émission Kura Bari, nous parlons aujourd’hui avec nos invités, de l’impact des œuvres littéraires dans la lutte contre le terrorisme dans le bassin du Lac Tchad. L’insurrection de Boko Haram a eu un impact négatif sur pratiquement tous les aspects de l’activité humaine, y compris l’économie, la politique, la vie et les moyens de subsistance des populations de la région du lac Tchad. On constate que la plupart des personnes victimes sont désœuvrées. En quoi et comment les œuvres littéraires peuvent-elles contribuer à la lutte contre l’extrémisme ? C’est la problématique autour de laquelle nous allons échanger.
« Juger l’impact des œuvres littéraires dans la lutte contre le terrorisme dans le Bassin du Lac Tchad, dépend ici de l’approche. Si vous intéressez les jeunes à la lecture, ils dévoreront tous les livres qui sont à leur portée. Je me rends compte que les gens sont plus intéressés par les thématiques. Si vous écrivez sur un sujet qui les touche directement, alors ils chercheront à lire. Et pour les jeunes, il faut leur faire comprendre que la littérature est fondamentale, elle ouvre l’esprit. Si vous avez un esprit ouvert, vous êtes capable de comprendre l’extrémisme violent et aller le combattre à travers des moyens que vous aurez à votre portée. » déclare Deli Sainzoumi Nestor, Directeur de Publication du Journal l’Eclairage et écrivain.
Autour de la table nous avons :
Mr Moise Dadjé Ngonlao, Conseiller d’animation, médiateur culturel. Par ailleurs, ancien directeur du Centre national de lecture publique et d’animation culturelle (CENALPAC).
Mr Déli Sainzoumi Nestor, DP du journal Eclairage et écrivain