Au Tchad, lancement ce jeudi 20 juin, des épreuves du baccalauréat session de juin 2022, sur toute l’étendue du territoire nationale. C’est à Massakory, chef-lieu de la province du Hadjer Lamis que, le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Ali Waïdou et celui de l’Education nationale, Mogna Djimhounta, ont lancé les épreuves écrites. Tandis qu’à Bol, dans la province du Lac, c’est le gouverneur de ladite province Adoum Moustapha Brahimi, qui a procédé au lancement.
Ils sont au total 728 candidats toutes séries confondues, appelés à composer le baccalauréat session de juin 2022 pour le centre de Bol. 574 pour la série A4, 128 pour la série D et 26 pour la série A arabe. Le gouverneur Adoum Moustapha Brahimi, qui lançait les épreuves écrites, a exhorté les candidats à se concentrer pour travailler. Il les a également conseillés à éviter de tricher pour éviter d’être sanctionnés en cas de surprise. Au centre d’examen de N’gouri chef-lieu du département de Wayi, ils sont 348 candidats toutes séries confondues à concourir. Et c’est le préfet du département, Mahamat Abakar Dindi, qui a lancé les épreuves à son tour.
A Mao, dans la province du Kanem, c’est le Secrétaire général de la province, Satadjim Succès Noël, qui a lancé les épreuves. Il a appelé par la même occasion les candidats à rester serein et à lire attentivement les sujets pour mieux les comprendre avant de les traiter au risque de se tromper. 550 candidats toutes séries confondues dont 435 candidats de la série A4, 93 de la série D et 22 de la série A Arabe composent l’examen.
Cependant à Massakory, c’est le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, le ministre de l’enseignement Supérieur et de l’innovation, le secrétaire général de l’académie de l’ouest, le président du conseil d’administration de l’ONECS et le président du baccalauréat de session de juin 2022 qui ont fait le déplacement pour la circonstance.
A N’Djaména, les candidats ont bien démarré les épreuves dans tous les centres visités. Selon la présidente du centre d’examen du Lycée du Sacré Cœur, Mme Ibba Né Ardjoune Mahamat, aucun incident majeur n’a été signalé dans son centre. Elle a affirmé par ailleurs, qu’un candidat s’est présenté avec une carte d’identité, dont la date de naissance ne correspondait pas à celle inscrite dans l’acte de naissance. Néanmoins des dispositions ont été prises pour permettre au candidat de composer, a-t-elle poursuivi.
Au centre d’examen, quelques élèves rencontrés avaient bonne mine. Ils ont affirmé que les épreuves étaient abordables et à la portée d’un candidat moyen. Certains se disent prêts pour affronter les restes des épreuves. « Je suis prêt pour composer le bac, parce que j’ai étudié 9 mois et aujourd’hui je suis capable de composer sans inquiétude », a dit Ali Mahamat candidat.