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Économie

Fait du jour : La route de Djarmaya à Karal-Dandi-Guitté, dans un état de dégradation désolant

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Il était très facile de voyager sur cet axe de transport de biens et marchandises, il y a quelques années. Aujourd’hui, la route allant de Djarmaya à Karal-Dandi-Guitté, donne la chair de poule aux voyageurs et transporteurs. La voie est dans un état de dégradation très avancée à partir de Djarmaya, localité située à environ une cinquantaine de kilomètres de N’Djamena.
Sur cette route, les véhicules se sont frayé des pistes d’appoint sur les bords de la voie principale, impraticable. L’emprunter relève de l’acrobatie.

Pourtant, les voies de communication sont nécessaires pour l’évolution des pays en voie de développement partout dans le monde. A l’instar de plusieurs pays africains, le Tchad situé au cœur du continent africain est enclavé et manque des routes bitumées pour desservir les différentes localités.

L’insuffisance des infrastructures constitue un handicap pour certaines zones rurales qui connaissent des activités commerciales. Sur l’axe Djarmaya-Karal dans la province de Hadjer-Lamis, les trous sur la route empêchent les véhicules commerciaux de rouler facilement. Ce qui peut causer souvent des accidents mortels. Aussi, les commerçants de cette zone se plaignent.« Nous voyageons parce que nous avons des obligations, sinon la route est impraticable . Nous lançons un appel aux autorités pour réparer cet axe », se plaint un voyageur.

Selon le témoignage de Abdoulaye Yérima, un auditeur de la radio Ndarason Internationale habitant à Karal, localité située à 150 km de la capitale N’Djamena, la dégradation de la route ralentit les activités économiques de la localité. « La route menant à Karal permet de transporter nos marchandises de la ville au village. La zone de Karal est une zone pour l’agriculture, l’élevage et la pêche. Raison pour laquelle nos commerçants d’ici emmènent des centaines de tonnes de poissons frais et secs en ville pour les vendre. Tout cela, c’est grâce à la route reliant notre village à la capitale ».

Les habitant déplorent les accidents dus à l’état de la route. Récemment un accident a fait plus de 5 morts et une dizaine de blessés sur cet axe. “Parfois, des gros porteurs tombent sur la route à cause des nids-de-poule. Ils entrent dans les trous et les véhicules déséquilibrés finissent par se renverser”, témoigne un chauffeur habitué de cette route.

D’après le ministère de la Sécurité, chaque année, plus de 2600 personnes meurent d’accidents de circulation.Sur le plan économique, les conséquences des accidents sur les marchandises sont nombreuses et les commerçants en payent les frais .

«  Il faut que l’Etat fasse quelque chose pour nous les commerçants. Voilà ce que nous voulons », plaide un commerçant.

À propos de l’auteur

Mailamba Djirab Mahamat