Les enseignantes et les enseignants du monde ont commémoré le vendredi  5 octobre la journée mondiale des enseignantes et enseignants. Cette journée est placée cette année sous le thème « Le droit à l’éducation, c’est aussi le droit à un personnel enseignant qualifié».

Les enseignantes et enseignants de N’Djamena n’ont pas été du reste. Une occasion pour la RNI de faire parler les enseignants debout et assis présents à la cérémonie commémorative de cette journée sur le rôle de l’enseignant dans la communauté.

Selon Mboudou Abdramane, enseignant à l’école publique de Noukou, dans la région du Kanem, l’enseignant joue un rôle prépondérant dans la société tchadienne. Sans l’enseignant, il n’y a pas d’éducation, indique-t-il.  Selon lui,  au Tchad l’enseignant joue un rôle de premier choix dans l’éducation des enfants.  Pour lui, la commémoration de cette journée est une occasion pour les enseignants tchadiens de réfléchir sur les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur fonction ainsi que la stratégie à adopter pour améliorer leurs conditions de vie.

Il est à noter que c’est dans un contexte de grève qui dure depuis 3 mois, que les enseignants de N’Djamena se sont réunis vendredi 05 Octobre  au ministère des Affaires étrangères pour commémorer cette journée. L’occasion pour Dion-Nadji Moise, président du comité d’organisation de cette journée, de dire que les enseignants sont les principaux acteurs de l’éducation au Tchad. Il estime que sans  le corps enseignant, le pays ne pourra atteindre l’objectif d’assurer l’enseignement primaire, secondaire et professionnel à tous les jeunes tchadiens.

Pour rappel, la journée mondiale l’enseignant tchadien est institué en 1994.Elle commémore la signature de la recommandation concernant la condition du personnel enseignant signée le 5 octobre 1966 par cette organisation et l’OIT ainsi que depuis plusieurs années, la signature de la recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur signée le 11 novembre 1997.