Au Niger, au moins soixante-dix-sept (77) personnes ont été tuées et quatre-vingt-sept (87) autres blessées dans des inondations enregistrées depuis le début du mois de juin, selon les services de la protection civile.
Les fortes pluies se sont abattues aussi sur l’ouest du Tchad depuis la mi-juin 2024 et ont causé des pertes en vies humaines et des dégâts matériels dans les provinces du Lac et du Kanem, rapporte l’Ong OCHA le 1er août. Au 30 juillet, la situation pluviométrique à Baga Sola a atteint 180,5 mm, contre 61 mm en 2023, soit un triplement. Des évaluations par les autorités et les partenaires situés à Ngouboua, Tchoukoutalia, Liwa, Bol et Baga Sola estiment qu’au moins 86 maisons ont été endommagées ou entièrement détruites par les pluies intenses et les inondations qui ont suivi, affectant plus de 680 personnes. De plus, il est estimé que 615 hectares de maïs pour 2 470 exploitants et 41 hectares de gombo pour 245 exploitants sont inondés dans le secteur de Kaya et N’Djamena la capitale n’est pas du reste.
Face à cette situation, quelles sont donc les activités menées par les autorités des zones affectées par ce phénomène ?
Pour discuter de ce sujet, nous avons pour intervenants M. Abbas Mahamat Atteib, le Maire titulaire du 7è arrondissement de la ville de N’Djamena, M. Assoumane Laouali, Environnementaliste à Niamey au Niger et M. Idirss Issaka Kelley, Maire 1er Adjoint de la ville de Bol, province du Lac au Tchad.