Aujourd’hui dans Kura Bari, notre sujet porte sur l’enrôlement des enfants dans les groupes armés dans le Bassin du lac Tchad.
Dans de nombreux pays en guerre, les enfants se trouvent souvent en situation où ils sont davantage exposés au recrutement par les forces loyalistes ou les groupes armés non étatiques, en raison des conditions sociales difficiles qu’ils subissent.
La violence urbaine, la pauvreté extrême et le manque de structures de soutien contribuent à cette vulnérabilité. Ceux qui ont perdu leurs parents, qu’ils soient décédés ou déplacés, sont particulièrement à risque par rapport à ceux qui vivent encore avec leur famille. Dans un tel contexte, la décision de rejoindre des forces armées ou les groupes armés peut être perçue comme une option pour obtenir une forme de protection, un statut social ou tout simplement comme un moyen de survie.
Dans le Bassin du lac Tchad, des groupes armés non étatiques sont très actifs depuis plus de dix ans, et il est préoccupant de constater que les enfants continuent à jouer un rôle important dans les conflits.
Dans cette émission, nous allons explorer les mécanismes de leur enrôlement, et analyser les impacts psychologiques et sociaux qui en découlent et nous identifierons les moyens de renforcer leur protection tout en combattant leur exploitation.
Nous avons comme invité :
Agassiz BAROUM, sociologue, analyste sécuritaire et expert en prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent. Il est président du Centre d’études et de formation pour le développement et l’action humanitaire (CEFDAH) ; Mme Désiré Nderka BELZOULARI, Membre du bureau de conseil national de gestion de l’Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme (ATPDH) et un extrait d’une interview avec Abba Daoud Nandjedé, Secrétaire Général de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET).
Laisser un commentaire