Aujourd’hui dans Kura Bari, nous discutons des 16 jours d’activisme qui ont eu lieu du 25 novembre au 10 décembre 2024, sous le thème, « riposter et se reconstruire après les violences ». L’objectif est de redynamiser les mouvements de lutte contre les violences faites aux femmes, à travers des activités génératrices de revenus.
En effet, les violences exercées contre les femmes deviennent de plus en plus récurrentes au Tchad et la province du Lac ne fait pas exception. Seulement de janvier à ces jours, la Ligue tchadienne des droits des femmes a enregistré 224 cas de violences, dont 15 cas de mariage précoce, 20 cas de viols, 75 cas de violences, 22 cas de d’homicide, 42 cas d’agression sexuelle, sans oublier les cas de cyber harcèlement.
Nous allons dans un premier temps savoir pourquoi le phénomène persiste toujours, se demander si l’insécurité dans la province du Lac peut-elle constituer un des facteurs favorisant les violences faites aux femmes et enfin de savoir s’il y a de l’espoir pour l’avenir dans la lutte contre cette violence.
Nous discutons de ce sujet avec Épiphanie Diorang Nodjikoua, présidente de la Ligue tchadienne des droits des femmes et Djimadoum Josué, Administrateur de la Maison des Cultures de Bol, dans la province du Lac.
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