Bonjour et bienvenue à votre émission hebdomadaire Kura Bari. Cette semaine, nous discutons de la crise alimentaire en 2024 dans bassin du Lac Tchad et particulièrement du Tchad qui a accueilli des centaines des milliers des refugier venus du Soudan et du Nigeria en raison de l’insécurité dans leurs zones respectives. Une insécurité qui n’a pas non plus épargné le Tchad. Alors que certaines ONGs humanitaires avertissent déjà sur la suspension de leur aide en raison de coût financier. Le Tchad peut-il s’en sortir s’il ne reste que seul à se battre dans cette situation ? Qu’est-ce qu’il faut faire pour éviter le pire au Tchad et dans le Bassin du Lac Tchad ? Ce sont en tout cas les quelques questions qui animeront les discussions dans cette émission.
Nous allons donc discuter de cela avec Mr Idriss Abdelkerim FOUDOUSSIA, Expert en planification, suivi-évaluation et développement local. Il est PCA de l’ONG Nationale ACHDR, Association pour l’Action Humanitaire et le Développement Durable et Président de plateforme des organisations de la société civile partenaire de la CBLT et Mr Dimanche Isaak Kassaltna, Journaliste de formation et chercheur en extrémisme violent.
1 Quelle est la situation humanitaire qui prévaut actuellement au Tchad et au-delà dans le bassin du lac Tchad ?
2 Quel commentaire faites-vous du communiqué de PAM aller tant sur les 1,4 millions qui seront en crise alimentaire en 2024 si jamais ils n’ont pas eu de soutien financier ?
3 Et si on peut parler du cas du Niger où il y a actuellement plus 100 mille réfugiés nigérians qui attendant leur retour au pays. Alors que le Nigeria a coupé toutes les relations avec son voisin le Niger à la suite de coup d’état. Pensez-vous que cette crise politique peut impacter très négativement sur ces réfugiés ?
4 Le Tchad étant un pays enclavé accueillant des réfugiés de presque tous ses voisins en crise peut-il vraiment résister face à ces difficultés ?
5 Quelle solution proposez-vous pour sortir de cette crise humanitaire ?