Nous discutons cette semaine, de la mise en cause de l’engagement de certains agents des forces de défense dans la lutte contre le terrorisme dans le bassin du lac Tchad.
En effet, le gouverneur de l’État de Borno, Babagana Zulum, a révélé que plusieurs individus, dont des militaires et des civils, profitent de l’insurrection en cours dans la région. Il a tenu ces propos dimanche 1 décembre 2024 dans une télévision nigériane quand il a été questionné sur la situation sécuritaire de son Etat. Il a souligné aussi les liens alarmants entre les informateurs locaux et les insurgés, ce qui retarde, selon lui une solution définitive à cette crise qui a déjà fait trop de victimes.
Comme vous le savez, c’est dans Borno, au Nigeria que le terrorisme orchestré par Boko Haram a commencé en 2009, avant de se propager dans toute la sous-région vers 2015. Voilà plus d’une décennie que des groupes armés mènent encore des exactions contre la population de cette même sous-région.
Face à cette situation, on est en droit de se demander pourquoi cette crise persiste dans la région du bassin du lac Tchad. Qu’est ce qui a poussé à la mise en cause de la volonté des parties prenantes à en finir avec le terrorisme ? Si les militaires et les civils s’accusent dans cette affaire, comment rétablir un rapport de confiance dans cette lutte commune ?
Nous avons comme invités, Allioum Tondandi, chercheur au Centre de Recherche en Anthropologie et Sciences Humaines, CRASH. Nous sommes également avec Dr Mahamat Oumar Adam, Politologue, Enseignant-Chercheur et Expert Paix et Sécurité au Tchad.
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