Cette semaine, il est question du tout premier sommet du Collège des Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui s’est tenue le samedi 6 juillet 2024 au Niger. L’évènement à l’issue duquel le président de transition du Mali Assimi Goïta est désigné comme président de l’Alliance pour une durée d’un an. De l’autre côté, le président du Nigeria, Bola Tinubu a été reconduit à la tête de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO dimanche 7 juillet 2024 à Abuja, lors du 65è sommet de l’institution. Est-ce une coïncidence, sachant que Tinubu, celui sous la présidence duquel se sont détériorées les relations avec les pays de l’AES. Au vu de tous ces évènements moins heureux qui ont eu lieu entre ces derniers de Tinubu, on peut même se demander en quoi a-t-il pu convaincre pour être reconduit sur la CEDEAO. Si le divorce semble complètement consommé malgré l’implication du président sénégalais Bassirou à ramener les pays de l’AES à la CEDEAO, quels sont donc les défis qu’il faut relever pour ces deux institutions ? Leurs relations iront-elles bon train ?
Pour discuter de ce sujet, nous avons pour intervenants Dr Yamingué Bétinbaye, Analyste Politique, par ailleurs directeur de recherche au Centre de recherches en anthropologie et sciences humaines à N’Djamena, Dr Baissemma Thomas, spécialiste des politiques publiques et enseignant à l’École Nationale d’Administration ENA et Il y a aussi Dr Evriste Ngarlem Tolde, Enseignant chercheur et Analyste politique et Dr Seidik Abba, journaliste et président du Centre international de réflexions et d’études sur le Sahel (CIRES).