C’est une bagatelle de 2.250 000 euros qui est offerte par la France au Tchad en vue de lutter contre la sous –nutrition dans cinq zones du Tchad. Il s’agit de la région du Lac Tchad, N’Djamena, du Batha, du Guéra, du Barh El Gazal. Trois projets portés par plusieurs ONG seront financés à cette occasion pour aider l’Etat Tchadien à juguler ce problème. Il s’agit entre autres du Programme Alimentaire Mondiale (PAM), les ONG ACTED et ALIMA. Pour l’ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste la France poursuit son soutien en faveur de la lutte contre l‘insécurité alimentaire dans un contexte d’aggravation de l’insécurité nutritionnelle au Tchad pendant la période de soudure 2018. Le projet du PAM, vise à renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de communautés vulnérables dans trois régions de la bande sahélienne à savoir le Bath, le Guerra et le Barh El Gazal. Le projet de l’ONG ALIMA prévoit quant à lui renforcer la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère des enfants âgés de 0 à 59 mois au sein de l’hôpital de l’Amitié Tchad-chine de N’Djamena et que l‘ouverture d’une nouvelle Unité de prise en charge à l’hôpital. Le dernier projet quant à lui entend répondre à la crise nutritionnelle dans le département du Wayi, situé dans la région du Lac Tchad à travers l’organisation d’activités de transferts monétaires et des formations aux techniques de Maraichage.