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La Ligue Tchadienne des Droits des Femmes clame la fin des VGB à travers l’art

28 novembre 2023
Temps de lecture : 2 minutes

La Ligue Tchadienne des Droits des Femmes (LTDF), a lancée hier 27 novembre à l’IFT, un atelier de peinture et de photographie à l’attention des filles. Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.

Une vingtaine de filles seront ainsi outiller, sur les différentes techniques de peinture et de photographie sous le guide de l’artiste MR Dary et du photographe Ban Orngué Salim. Et c’est à travers le projet « femme en couleur », qui a pour objectif, d’offrir un espace d’expression aux femmes tchadiennes, souvent marginalisées dans la société, afin qu’elles puissent s’exprimer librement à travers l’art.

Pour Menodji Tresor, responsable des affaires juridiques de la Ligue Tchadienne des Droits des Femmes, « l’atelier de peinture et de photographie permettra aux filles de se libérer par ce qu’il y a des choses qui ont trait à toutes sortes de violences que ces filles ont peut-être subit ». « Nous avons essayé durant les séances de sensibilisation à amener certaines filles à se libérer mais ce n’était pas suffisant. C’est pourquoi nous avons choisi d’organiser cet atelier de formation pour les amener à se libérer à travers la peinture ou la photographie », a-t-elle expliqué.

« Les participantes à cet atelier de formation seront nos ambassadrices et aider à porter le message pour lutter contre les violences basées sur le genre », a fait savoir Menodji Tresor.

De son côté, le représentant de l’ambassadeur du royaume des Pays Bas au Tchad, a indiqué, « le monde a compris que sans les femmes rien ne va se faire ». Selon lui, « la peinture est un moyen d’expression. Et quand on parle de violence, de trouble, pour un conseil, c’est un moyen de faire sortir ce que l’on a à l’intérieur ». « En tant que femme, vous avez en vous à travers la peinture et la photographie, des moyens de communiquer autrement. C’est l’occasion de vous libérer sans manifestation, sans parler, mais de laisser le soin aux personnes qui portent un regard sur vos œuvres de comprendre qu’il y a quelque chose qui ne marche pas, quelque chose à dénoncer », a conseillé aux filles, Mbaitoloum Gore, le représentant de l’ambassadeur du Royaume des Pays Bas au Tchad.

À propos de l’auteur

Tamaltan Inès Sikngaye