C’est à la faveur de leur séjour en France que les deux présidents, Mohammed el-Menfi de la Lybie et le général Mahamat Idriss Deby Itno du Tchad, ont mis à profit ce temps pour prendre cet engagement.

Au cours de cette rencontre de Paris, les deux dirigeants ont évoqué la nécessité de mutualiser les efforts pour faire face aux défis sécuritaires transfrontaliers et de redynamiser la coopération bilatérale. « Les deux Chefs d’Etat qui conduisent la transition dans leurs pays respectifs, prenant la mesure du poids qui pèse sur leurs épaules ont affiché leur volonté de se conformer aux prescriptions y relatives » informe un communiqué de presse de la présidence Tchadienne.

Selon cette même source, le président de la transition Tchadienne « a dit à son homologue libyen que la solution à la crise libyenne est aux mains des Libyens eux-mêmes et que le Sahel, les pays limitrophes de la Libye ont hâte de voir ce pays écrire une nouvelle page de son histoire ».

Il faut rappeler que le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Koné Moussa, était à Ndjamena le 25 aout dernier. Dans leur huit-clos avec le président de la transition Tchadienne, ils ont évoqué plusieurs questions dont les questions sécuritaires mais aussi la relance de programmes commerciaux et économiques entre les deux pays.

Cette visite était la première depuis la mort du Marechal Idriss Déby Itno. Ce qui a permis aux autorités à Ndjamena d’annoncer leur volonté de relancer l’accord quadripartite entre la Libye, le Soudan, le Niger et le Tchad. Un accord signé en 2018, pour permettre la mise en place d’une force mixte pour la sécurisation des frontières. La frontière tchado-libyenne, poreuse, s’étend sur plus de 1 000 kilomètres où groupes armés et jihadistes circulent.