Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, devait s’entretenir hier mercredi à Bruxelles avec les ministres des Affaires étrangères du Tchad, du Mali, de la Mauritanie et du Niger. Il s’agit de la septième réunion ministérielle de ce type entre l’UE et le groupe G5 Sahel. Au centre de la rencontre, des sanctions contre le Mali et les troubles politiques qui secouent le Burkina Faso. Les activités des mercenaires russes dans la région tiennent aussi à cœur les responsables de l’UE.
Pour participer à la rencontre, le Burkina Faso, devait se faire représenter par son ambassadrice, Jacqueline Marie Zaba Nikiema.
Mais aux dernières nouvelles, on apprend que la rencontre a été reportée car les ministres des Affaires étrangères du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad n’ont pas pu s’entendre sur la tenue d’une réunion conjointe, a déclaré le haut représentant de l’UE pour les affaires extérieures.
La principale préoccupation des Européens dans la région stratégiquement importante mais instable du Sahel, qui s’est avérée un terreau fertile pour les extrémistes, est la décision du gouvernement intérimaire du Mali de reporter les élections prévues le mois prochain jusqu’en 2026.
En plus des sanctions économiques plus sévères de la CEDEAO, l’Union Européenne a mis en place un cadre pour imposer ses propres mesures aux autorités pour freiner la transition politique, même si jusque-là ces mesures ne sont pas encore mis cela à exécution.
L’Union Européenne est également préoccupée par le fait que le gouvernement intérimaire au Mali ait accepté la présence de mercenaires russes, le groupe Wagner. La prise de contrôle du Burkina Faso cette semaine par le Mouvement patriotique militaire pour la sauvegarde et la restauration est également à l’ordre du jour.
