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Paix et sécurité

Le chef religieux tchadien,membre du haut conseil islamique, Cheik Algoni Yacine,  appelle les éléments du groupe  Boko Haram à mettre un terme aux violences contre les innocents.

26 mars 2019
Temps de lecture : 3 minutes

Le chef religieux tchadien, Cheik Algoni Yacine, a demandé ce lundi aux éléments du groupe  Boko Haram de mettre un terme aux atrocités perpétrées contre les paisibles citoyens  des pays du Bassin du Lac Tchad. Cheik Algoni Yacine  l’a dit à la suite des  récentes attaques du groupe au Niger et au Tchad.

Selon Cheik Algoni Yacine, l’idéologie du groupe est à l’antipode des valeurs prônées par l’Islam. Il a indiqué que l’Islam est une religion de paix et de tolérance qui interdit à tout croyant de supprimer la vie d’un être humain car, la vie est sacrée,  a t-il ajouté . Pour ce membre du haut conseil islamique au Tchad, il est temps que les éléments du groupe Boko Haram réalisent qu’ils ont causé assez de torts à des personnes  démunies et sans défenses qui appartiennent également à la religion  musulmane. Selon Cheik Algoni Yacine, les musulmans sont des frères et doivent cultiver la paix, la tolérance, le partage et l’amour du prochain.

Le vendredi passé, le groupe Boko Haram a attaqué une position de l’armée tchadienne à Dangdala. Selon les sources sécuritaires tchadiennes,  23 militaires tchadiens ont perdu la vie dans l’attaque. Quatre autres ont été blessés. Au lendemain de cette le chef d’état-major général des armées du Tchad, le Général Brahim Mahamat Saleh, a été limogé. Il a été remplacé par le Général Taher Erda.

Selon les sources proches du gouvernorat de la région de Diffa cité par Niger.com, les éléments du groupe Boko Haram ont également attaqué la semaine passée le village de Déwa. Déwa est une commune de Gueskérou. Elle est située près de la région de Diffa. huit civils ont  été tués, lors de cette incursion.

Selon l’Agence Française de Presse, AFP, le mercredi 21 mars, quatre agriculteurs ont été tués dans une attaque du même groupe au nord-est de l’Etat de Borno. Selon les sources locales citées par l’AFP, l’attaque est intervenue au lendemain d’un raid du groupe dans l’Etat voisin d’Adamawa qui a fait trois morts, côté civil. Selon Adamu Galadima, chef d’une milice qui seconde l’armée dans la lutte contre  Boko Haram, cité par l’AFP, quatre membres de la milice ont également été tués

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