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Humanitaire

Les déplacés de Mofono refusent d’être rapatriés dans leurs villages.

21 novembre 2019
Temps de lecture : 2 minutes

 

 

Le projet du gouvernement fédéral nigérian de rapatrier les déplacés du du camp communautaire de Moforo dans la ville de Maiduguri ne rencontre pas l’approbation de tous les déplacés. Maiduguri est la capitale de l’Etat de Borno,  au nord-est du NigeriaLe projet a été présenté le mercredi dernier lors du lancement des troupes du bataillon de la force opérationnelle cent-trente-cinq en opération sur l’axe Marte-Dikwa.

Quelques déplacés interrogés par Radio Ndarason Internationale ont affirmé que retourner dans leur village  est un risque pour leur sécurité et celle de leurs familles. Selon eux, les attaques récurrentes des éléments du groupe Boko Haram ne les rassurent pas.Ils déclare : « S’il y avait la paix dans notre village, nous pourrions retourner. Mais à l’heure actuelle nous ne pouvons pas. Nous écoutons tous les jours le crépitement des armes. Nous ne bougerons pas d’ici ».

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés UNHCR, en mars 2015, suite à des affrontements entre le groupe Boko Haram et l’armée nigériane, environ six mille habitants du nord-est du Nigeria ont dû fuir vers Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno.

L’UNHCR indique que les autorités ont  dû ouvrir des nouveaux camps pour accueillir ces déplacés. Par ailleurs, il n’ y a ni latrine, ni eau, et pas assez d’abris  dans ces camps a rappelé l’UNHCR. L’organisation onusienne signale que Médecin Sans Frontière a mené une évaluation des besoins et a initié des activités d’urgence.

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