Une entrepreneure nigériane a demandé dimanche aux déplacés internes de Maiduguri de créer des activités génératrices de revenue pour se prendre en charge. Maiduguri est la capitale de l’Etat de Borno.
Interrogé par Radio Ndarason Internationale, Hajja Kalthum, a rappelé qu’il est important que les femmes touchées par cette crise, s’engagent activement dans l’entreprenariat. D’après elle, le travail est le seul moyen qui peut leur permettre de vivre dignement dans la société. Hajja Kaltuma a appelé pour ce fait, toutes les femmes à une prise de conscience générale. Selon elle, il est temps qu’elles prennent leur destin en main. Elles doivent mettre un terme à la mendicité et se battre résolument afin de changer leur situation sociale car pour elle, il n’est pas bon de vivre de la mendicité.
Hajja Kaltuma a souligné être également une mère au foyer. D’après elle, pour subvenir aux besoins de sa famille, elle a ouvert une maison de couture. Hajja Kaltuma a dit avoir acheté les fournitures scolaires de ses enfants et pourvois également à ses besoins grâce à cette activité. Elle déclare : « il est très difficile de vivre quand on est oisif car il n’est pas évident de recevoir de l’aide des autres. »
Selon internationale Crisis Group, les attaques de Boko Haram, la persécution des suspects par l’armée et sa stratégie d’évacuation des zones contestées ont forcé plus d’un million de femmes et de jeunes filles à fuir. Des centaines de milliers de femmes sont dans les camps gouvernementaux, où la nourriture est rare et les soins médicaux médiocres. Ces femmes sont parfois séparées de leurs maris et de leurs fils, enroulé ou tués par Boko Haram et arrêtés par les forces de sécurité. D’après toujours International Crisis group, de nombreuses femmes assument désormais seules la protection et le bien-être de leurs familles.