Une opération de réhabilitation et réinsertion des repentis de Boko-Haram a démarré hier à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria. La mise en route de ce processus de réhabilitation et de réinsertion est initiée par l’ONG centre pour la démocratie et le développement et le comité présidentiel de l’initiative du Nord-Est en collaboration avec l’opération  Safe de l’armée nigériane.

Selon Abba Aji Kalli, représentant de la force civile d’auto défense, cette opération est également organisée à l’intention des victimes des attaques de la nébuleuse Boko Haram. Pour Abba Aji Kalli, il est important d’impliquer les victimes dans le processus de réinsertion. « le gouvernement doit réaménager les constructions  détruites par Boko Haram et voler au secours des communautés victimes  d’atrocités»  affirme-t-il. Mais aujourd’hui, Abba Aji Kalli  declare qu’on accorde plus d’attention aux repentis à qui on attribue des aides.

Interrogé par Radio Ndarason Internationale,  Moussa Zarami, le responsable du centre pour la démocratie et la cohabitation pacifique affirme que l’objectif est l’instauration de  la paix et la quiétude sociale à Maiduguri. Moussa Zarami indique que l’idéal est de réinsérer les repentis dans leurs  communautés  car précise-t-il,   même dans le passé de telles scènes se sont déjà produites, toutes fois, les gens ont fini par se réconcilier pour vivre ensemble. Il demande à la population de pardonner car, certains éléments de Boko Haram ne se sont pas retrouvés dans ce groupe de leur propre gré. Il déclare : « Boko haram  a menacé de tué les parents de certains Ex combattants s’ils ne regagnent pas leur rang. C’est pourquoi, certains  ont été contraint d’aller avec eux »

Selon Abba Kaka, le représentant du  shehu,  le chef  traditionnel de Maiduguri, si ces éléments de Boko Haram veulent réellement que ce problème finisse, il faut qu’ils arrêtent avec les attaques. Pour Abba Kaka, la population doit également s’inscrire dans une logique de réconciliation car précise-t-il, ce confits empêche le bon déroulement des activités agricoles.