Le problème de la lutte contre l’avancée du Sahara se pose dans la province du lac Tchad. Plusieurs projets sont en cours d’exécution depuis des années sans arriver à arrêter cette avancée inexorable du désert.
Les auditeurs de RNI appellent à l’implication des jeunes dans la plantation des jeunes pour lutter contre la désertification. Interrogés dans l’émission interactive quotidienne « Appel thématique » de ce mercredi sur la question « Que faire pour responsabiliser les jeunes à planter les arbres », se sont prononcés pour l’implication des jeunes et leur responsabilisation dans la plantation des arbres. Ils ont également rappelé que les jeunes ont le devoir de sensibiliser leur communauté sur l’importance de l’arbre. Pour réussir cette mission, les participants ont demandé aux jeunes de se regrouper en association.
Selon un des intervenants dans cette émission, il ne suffit pas de planter un arbre, mais il faut l’entretenir. Sur ce point, l’auditeur a pointé du doigt les associations déjà existantes qui luttent contre la désertification. Il leurs a demandé, notamment d’élargir leurs plans actions afin de juguler plus efficacement le problème.
Interrogé par Radio Ndarason Internationale, l’environnementaliste Abba Daoud Nanjdedé, a souligné que l’arbre joue un rôle très important. Il déclare qu’il produit de l’ombre, leurs racines préviennent l’érosion des sols, leurs feuilles se décomposent en nutriments bénéfiques aux plantes. Selon toujours l’environnementaliste, l’arbre dégage aussi l’oxygène, un gaz indispensable pour l’organisme humain.
Abba Daoud Nandjedé a invité toutes les catégories de jeunes à s’impliquer activement dans la plantation et l’entretient des arbres. Il déclare : « Si chaque jeune plante un arbre, nous aurons assez d’arbres en une année. » Pour Abba Daoud Nandjédé, les jeunes sont les futurs cadres du pays et ont une part de responsabilité dans la protection de l’environnement.
Le 8 Aout 2018, quelques jeunes tchadiens ont initiée et lancée la plantation de plusieurs arbres dans les lieux publics. Près de mille cinq cents plantes, constitués essentiellement d’arbres pour ombrage appelés ‘‘six mois’’ et arbres fruitiers qui ont été plantés tout le long de l’aller du cimetière pendant ces six jours d’initiative.
