Cette rencontre entre le président Français, Nigérien, du Burkinabè et Tchadien a eu lieu le vendredi 12 Novembre 2021 ; Etaient absents les présidents Malien et Mauritanien. Au centre de cette rencontre, la situation sécuritaire au Sahel et plus précisément de « la transformation » du dispositif militaire français au Sahel, informe un communiqué officiel de l’Elysée.
Les quatre présidents ont fait le point sur les étapes de la transformation en cours du dispositif militaire français au Sahel. Une transformation qui vise à recentrer l’action de la France sur la lutte contre le terrorisme et le soutien aux armées nationales. La présidence Tchadienne souligne quant à elle que : « la situation régionale caractérisée par la recrudescence des attaques terroristes a été la préoccupation des chefs d’Etat. Ils ont au cours des échanges, fait le tour d’horizon de la situation sécuritaire qui passe par une mutualisation accrue des efforts » rapporte le communiqué.
Les Chefs d’Etat du G5 Sahel et de la France se sont accordés lors de cette rencontre à corriger les insuffisances constatées pour une véritable montée en puissance de la force-conjointe à l’effet de porter définitivement l’estocade aux groupes armés qui écumant le Sahel.
Lors du mini-sommet de vendredi à Paris, « la France a réitéré son soutien aux pays membres du G5 Sahel. Elle ne se désengage pas du Sahel. La France n’abandonne pas le Sahel. De plus, avec d’autres pays européens, elle va contribuer à l’opération Takuba qui a pris son quartier Général à Ménaka dans le nord Mali », a rassuré la présidence tchadienne dans son communiqué. Avant de se séparer à Paris, les Chefs d’Etat « se sont accordés » pour dire que « la lutte engagée contre le terrorisme au Sahel passe par la normalisation de la situation en Libye », a conclu la présidence tchadienne.
Il faut rappeler que le président français Emmanuel Macron avait annoncé le 10 juin dernier une transformation profonde de la présence militaire française au Mali. L’objectif est de maintenir à terme entre 2.500 et 3.000 hommes au Sahel, sur les 5.100 mobilisés aujourd’hui dans le cadre de l’opération Barkhane.
