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Nouvelle régionales

 Les retournés de l’Etat de Yobé demandent l’assitance  de leur gouvernement local.

24 octobre 2018
Temps de lecture : 2 minutes

 

La plupart des retournés des communautés de l’Etat de Yobé demande l’aide de leur gouvernement local. Yobé est un Etat situé au Nord du Nigeria.

Les retournés demandent notamment la réhabilitation ou la construction des habitations et infrastructures scolaires détruites par les terroristes de Boko Haram. La demande est faite mardi dernier à l’occasion de leur retour dans leurs familles respectives.

Selon ces retournés, la quasi-totalité  de leurs habitations ont été détruites par Boko Haram. Selon  Danjuma Modu Gambo, un habitant du village de Goniri dans l’administration locale de Gujba, le gouvernement local doit renforcer les efforts dans le cadre des projets de réhabilitation, de réinstallation et de reconstruction dans les zones touchées.

Un autre retourné évoque plusieurs problèmes rencontrés pour la scolarisation des enfants. Nos enfants, dit-il, peinent à étudier, lance ce retourné à Goniri. Il affirme en outre que leur village ne dispose pas de centre hospitalier pour la prise en charge des malades. Selon lui, actuellement, les cas de santé grave sont acheminés à Damaturu. Ceci explique, entre autres, conclut-il, pourquoi certains déplacés originaires de Goniri ne souhaitent  pas rentrer chez eux.

Les retournés de l’Etat de Yobé reconnaissent que Yobé est un Etat très vaste, cependant ils affirment ne demander que le minimum. Ce que le gouvernement peut faire juste faire pour nous, c’est de nos aider à assurer l’éducation de nos progénitures, disent-ils.

Pour Danjuma Modu Gambo, un autre natif de Goniri, la raison pour laquelle l’ensemble des déplacés souhaitent retourner dans leur village est fondée. Ils souhaitent relancer  l’agriculture et l’élevage pour se prendre en charge. Selon lui, les activités agricoles permettent également de lutter contre l’exode rural.  Nous demandons par ailleurs au gouvernement, dit-il,  de prendre en charge le comité civil de défense communément appelé kirmina parce que les membres de ce comité maîtrisent cette localité et peuvent mettre hors d’état de nuire les éléments de Boko Haram.

Pour rappel depuis 2009, l’insurrection armée de Boko Haram a fait 13 000 morts et poussé des milliers d’habitants à se déplacer soit vers les autres Etats du Nigeria, soit vers les pays voisins.

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