Dans « Les Voix du Lac », l’émission de Ndarason qui donne la parole aux auditeurs de la province du Lac pour parler de leurs préoccupations, l’animatrice Achta Brahim Seid a reçu une quinzaine d’appels. Ce matin, il était question des avantages de la contraception.
Le Tchad, à l’instar des autres pays du monde, a célébré le 26 septembre 2024, la 17ᵉ Journée Mondiale de la Contraception. Une occasion pour mieux informer les publics des différents moyens de contraception existants et d’en améliorer l’accès. D’après l’UNFPA, près de 257 millions de femmes à travers le monde, la plupart vivant dans des pays à faible revenu et à revenu moyen, ne bénéficient d’aucun moyen de contraception moderne. Ce besoin non comblé aggrave leur vulnérabilité aux infections sexuellement transmissibles telles que le VIH, ainsi qu’aux grossesses non planifiées, aux avortements dangereux et aux décès maternels évitables.
Durant 40 minutes, nos auditeurs ont échangé sur les avantages de la contraception.
D’après Abakar Abdou, notre auditeur appelant de Ndjamena, l’accès à la contraception aide les personnes à poursuivre leurs études et à développer leur carrière sans interruptions dues à des grossesses imprévues. D’après cet auditeur, « la contraception permet à chacun de décider du moment et de la manière d’avoir des enfants, favorisant ainsi leur autonomie personnelle et reproductive. Elle contribue à la santé maternelle en permettant des naissances planifiées, réduisant les risques liés aux grossesses non désirées et aux avortements ».
De son côté, notre fidèle ami Abdoulaye Yerima, basé à Karal, a indiqué que grâce à la contraception, « les couples peuvent planifier la taille de leur famille selon leurs ressources et leurs préférences. Ce qui favorise une meilleure qualité de vie pour les parents et les enfants ».
Mal Moussa, l’auditeur de Ndarason appelant de Farcherome, a pour sa part souligné que la contraception peut « contribuer à des économies à long terme pour les systèmes de santé et les gouvernements, réduisant les coûts associés aux soins de santé liés aux grossesses non désirées ». Il invite les femmes à se rapprocher des agents de santé pour étudier la possibilité d’opter pour cette pratique afin de mieux planifier leur vie de famille.