Brève – Le camp français de Barkhane à Gao, dans le Nord du Mali, a été la cible de tirs de mortier ce samedi après-midi. Et en plus un soldat français y a perdu la vie, selon le bilan officiel. Selon l’AFP, Ces tirs selon la source d’information militaire qui s’est confié à l’AFP sont attribués à des djihadistes.
Cette attaque survient alors que la réorganisation de la présence militaire française au Mali est en cours avec la fin programmée de l’opération Barkhane au terme de près de neuf ans de présence au Sahel. Ce plan prévoit une réduction des effectifs au Sahel, de 5.000 actuellement, à 2.500/3.000 d’ici 2023.
Dans cette région dite des trois frontières, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les jihadistes continuent d’exercer leur pouvoir de nuisance et de harcèlement. En décembre, des tirs de mortier avaient déjà été signalés – sans faire de victime – sur les bases de Gao et Ménaka.
Le Mali est plongé dans une grave crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012, qui se sont ensuite propagées aux pays voisins.