En 2025, 11,2 millions d’enfants âgés de 6 à 59 mois souffrant de malnutrition aiguë dans les 5 pays du bassin du lac Tchad et du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Nigeria et Tchad). Environ 1,3 millions de femmes enceintes et allaitantes (FEFA) souffriront de malnutrition aiguë, selon un rapport de l’IPC le 30 juin dernier.
Ces pays sont confrontés à de multiples crises, notamment l’insécurité liée aux activités des groupes armés non-étatiques, les conflits fonciers, les déplacements forcés, l’insuffisance d’aide humanitaire et les chocs climatiques créant l’insécurité alimentaire. Cette situation rend les enfants et les femmes enceintes vulnérables face à la malnutrition dans la sous-région.
« Dans notre zone de couverture qui compte une population de 11 600 habitants, la couverture sanitaire était estimée à 63 %. Mais avec l’afflux des déplacés et des réfugiés, plus de la moitié de la population n’a pas accès aux soins de santé appropriés. C’est qui rend plus vulnérables les enfants et les femmes enceintes face à la menace de la malnutrition ». Moustapha Kassouma, Infirmier à l’hôpital départemental de N’guigmi.
« La malnutrition est une pathologie qui survient lorsque l’apport nutritionnel ne couvre pas les besoins essentiels de l’organisme humain pour son développement. Au vu de la précarité dans laquelle vivent les populations du bassin du lac Tchad, cette situation reste très inquiétante », Goni Boukar Maïnou, Biologiste.
« Dès le premier jour de la conception, la femme doit bien s’alimenter en prenant de supplémentation en acide folique et le fer éviter l’anémie. Elle doit respecter la consultation prénatale et faire ses examens jusqu’à l’accouchement et à l’accouchement après 30 minutes, elle doit mettre l’enfant sous l’allaitement maternel » Responsable service malnutrition à l’hôpital des Sœurs de Maroua.
Des experts en ligne recommandent des solutions pour sauver la vie des personnes vulnérables face à cette crise.
Invités :
Goni Boukar Maïnou, biologiste ;
Moustapha Kassouma, Infirmier à l’hôpital départemental de N’guigmi, dans la région de Diffa au Niger
Et enfin Céline Korou, responsable du service de malnutrition à l’hôpital des Sœurs de Maroua, dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
Suivez l’émission debat sur la malnutrition dans le bassin du Lac Tchad et dans le Sahel.
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