Le monde célèbre cette année le 30e anniversaire des 16 jours d’activisme sous le thème « féminicide ou des meurtres liés au genre des femmes ». Les 16 jours d’activisme ont été lancés en 1991 par le Center For Women’s Global Leadership (CWGL), et ils se célèbrent chaque année du 25 novembre au 10 décembre.
Au Niger, les femmes subissent plusieurs types de violences. Ces violences sont culturelles, physiques, psychologiques, violences économiques… Ce qui fait dire à Mme Hamed Mariama Moussa, présidente de l’ONG SOS femmes et enfants victimes de violences familiales que « Lors de ces 16 jours, on attire l’attention du monde entier sur la problématique des violences faites aux femmes, par exemple au Niger… par rapport au taux de mariage des enfants nous sommes à 76.3 % et le Niger a battu le record mondial ».
Cependant, selon l’Agence Nigérienne de Presse, qui cite une étude sur l’ampleur et les déterminants des violences basées sur le genre réalisée en 2021, la prévalence globale des VBG au cours de la vie est de 29,0 % soit respectivement 38,2 % chez les femmes et 16,3 % chez les hommes.
Malgré toutes les luttes menées contre ces violences, elles persistent toujours. Pour le cas du mariage des enfants, qui est lui aussi une forme de violence, un symposium réunissant les différents chefs traditionnels du Niger a eu lieu du 22 au 23 novembre 2021 à Niamey. Durant ce symposium, plusieurs engagements ont été pris, notamment le fait qu’aucun chef traditionnel ne prenne pour femme une fille de moins de 18 ans afin de donner le bon exemple.