Les activités économiques ont tourné au ralenti ce mercredi 2 mars 2022 à Niamey, suite au mot d’ordre de Journée « marché mort » initié par les principaux syndicats de commerçants du de la capitale. A travers ce mot d’ordre, le Collectif des commerçants entend protester contre la hausse des charges fiscales avec l’imposition de la nouvelle facture certifiée ou le rehaussement de la taxe professionnelle.
Les principaux marchés de la capitale, à l’image du Grand marché, ont baissé les rideaux. Les boutiques n’ont pour la plupart pas ouvert suite au mot d’ordre de Journée « marché mort » initié par un Collectif de syndicats et d’associations du secteur.
Depuis quelques mois, certains commerçants se plaignent de l’imposition par la direction générale de l’impôt de la facture certifiée. Les responsables de la des impôts soutiennent pourtant qu’il ne s’agit point d’une nouvelle charge fiscale pour les opérateurs économiques mais un moyen d’optimiser les recettes fiscales notamment le recouvrement de la TVA due à l’Etat. Les commerçants ont même rencontré le Chef de l’Etat pour faire part de leurs préoccupations et l’impact de cette mesure sur leurs activités mais jusque-là, les négociations n’ont pas permis d’aboutir à un consensus d’où le mot d’ordre du Collectif.