Au Nigeria, les opérations de décompte des voix se poursuivent après le vote du samedi 25 février, marqué par des incidents sécuritaires, et des défaillances techniques.
Au moins 93 millions de Nigérians étaient appelés aux urnes pour élire le prochain président, les députés et les sénateurs. À Abuja, plusieurs électeurs ont critiqué la lenteur dans le transfert électronique des résultats des 176 000 bureaux de vote à la base mis en avant par l’INEC pour éviter toutes les fraudes lors du processus électoral.
Hormis les couacs logistiques, plusieurs bureaux de vote ont été perturbés notamment à Lagos et dans le Sud-est du pays ou encore à Gwoza dans l’Etat de Borno, où des hommes armés ont dispersé des électeurs en tirant des coups de feu depuis les montagnes Mandara. Le président de la commission électorale nationale et indépendante, Mahmood Yakubu, est revenu sur cet incident dans une conférence de presse.
« Je tiens à signaler que l’armée a confirmé qu’il s’agissait d’une attaque au mortier de 81 millimètres sur deux installations, y compris une station-service près du bureau de l’INEC, mais il n’y a eu aucun dommage sur les installations de l’INEC et aucune victime. Certaines personnes sont blessées et se trouvent à l’hôpital, nous leur souhaitons un prompt rétablissement », a-t-il déclaré.