Manifestation de femmes à Owo, dans le sud du Nigeria, en signe de protestation après l’attaque d’une église dimanche. Par des chants au dieu du fer Ogun, elles ont affirmé qu’il se vengerait des responsables de l’attaque, qui a fait au moins 38 victimes dont 5 enfants. La police n’a pas encore procédé à des arrestations ni confirmé l’identité des assaillants, qui seraient au moins cinq, selon une porte-parole.
« Nous sommes ici en tant que femmes du marché, nous sommes ici pour compatir avec les gens d’Owo, pour dire que ça suffit », explique Yemi Mahmud, qui fait partie du cortège. « Nous avons un proverbe ici, nous disons que « Nous n’avons pas de guerre à Owo », il n’y en a jamais eu. C’est est un endroit paisible, mais c’est arrivé et maintenant, c’est très étrange pour nous ».
« Nous appelons toutes les femmes du marché à découvrir leur tête, et à condamner les personnes qui ont commis cet acte criminel », continue Funmilayo Iwaloye Iyaloja, cheffe tribale. « Puisqu’ils ont été mis au monde par une femme, allaités par une femme, lavés par l’eau et le sang d’une femme, ils seront donc touchés par l’eau et le sang ».
Le souverain du royaume d’Owo a également réuni les chefs ethniques, craignant que la violence ne s’aggrave encore. Alors qu’une grande partie du pays est confrontée à des problèmes de sécurité, l’Ondo est connue pour être l’un des États les plus pacifiques du Nigeria.
Avec Africanews