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Humanitaire

OCHA détaille la situation alarmante de la crise humanitaire dans le bassin du Lac Tchad

5 août 2019
Temps de lecture : 2 minutes

Le bassin du Lac Tchad confrontée aux violences perpétrées par la secte Boko Haram, accentue la fragilité des populations.

De nos jours, l’on dénombre environ 192 mille  personnes réfugiées. Les communautés locales de la Province du lac Tchad sont devenues vulnérables  par  la recrudescence récente des attaques armées. c’est ce que révèlent les données du  dernier rapport d’Ocha.

Selon ce rapport,  40 mille personnes auraient été déplacées dans la province y compris l’arrivée des réfugiés du Nigéria, des rapatriés du Niger et le nouveau déplacement des communautés précédemment déplacées cherchant la sécurité et l’assistance.

Le rapport mentionne que la fermeture de la frontière du Tchad avec le Nigeria et le mouvement qui résulte des restrictions continuent d’avoir un impact négatif sur les moyens de subsistance.

Le tableau brossé par ce rapport sur la crise qui sévit dans la province du Lac Tchad est sombre.

Le bureau des nations unies pour la coordination des affaires humanitaire, fait cas de plus de 4 million de personnes en besoin d’aide humanitaire, tout au long du pays. Le  document onusien a catégorisé  les personnes  touchées en trois principales crises interconnectées.

Dans cette province, environ 3,7 million de personnes souffrent de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. D’après ce  document, plus d’un  million de cas de malnutrition seront enregistrés pour toute l’année 2019.

Plus de 2 millions de personnes auront  un faible accès aux soins de santé. Cette situation augmente l’insécurité alimentaire, la malnutrition et l’exposition à des risques de protection tels que la violence basée sur le genre, souligne le document onusien. Selon le rapport d’Ocha, dans ce   contexte de faible développement l’ accès aux services essentiels de base  tels que la  santé, l’éducation, l’eau, les déplacements augmente la pression sur les rares structures existantes. Ceci peut  attiser les tensions intercommunautaires entre les communautés d’accueil et les déplacées.

Dans le bassin du Lac Tchad, plusieurs organisations humanitaires internationales et nationales interviennent pour l’amélioration des conditions des vies populations, malgré l’existence de ces institutions , la crise prend de l’ampleur.

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Ndarason