Plus de 3000 déplacés ont des difficultés à accéder aux soins de santé à Koulfou Chouarom, situé à 11 Km de Kiskira dans la région du lac. Pour Yassine Adoum, la chef du site, les déplacés souffrent du paludisme, car ils n’ont pas les moyens de appel aux médecins dans le camp.
Yassine Adoum rappelle que depuis presque trois ans les populations déplacées n’ont reçu aucune assistance médicale. La conséquence, selon elle, c’est que depuis leur arrivée à Koulfou Chouroum le nombre de nouveau cas de paludisme n’a cessé de grimper.
Elle affirme en outre que les déplacés ont cruellement besoin des médecins pour assurer leur suivi médical parce que les enfants et les femmes souffrent énormément. Il est très difficile de se déplacer dans d’une localité à une autre par manque de moyens de transport, explique la chef du site. Le seul moyen de déplacement que l’on peut avoir, c’est le cheval, regrette-t-elle. Pourtant, selon elle, il est très difficile de se déplacer rapidement avec les chevaux. Elle affirme que s’il l’un des leurs est malade, il leur faut assez de temps pour l’envoyer dans un centre de santé.
Yassine Adoum demande aux ONG et personnes de bonne volonté de leur venir en aide en mettant à la disposition de leur site des moyens roulants ainsi que des médecins pour des soins médicaux.