Routes inondées, maison écroulées, arbres déracinés, c’est le bilan de la pluie qui s’est abattue dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 juin 2020 dans la capitale tchadienne.
Dans le 7ème et 6ème arrondissement de la capitale, les ruelles sont presque impraticables. Les piétons et motocyclettes se disputaient le passage.
Les usagers d‘engins à deux et quatre roues résidant à Boutalbagar et autres quartiers périphériques de la capitale ont été contraint de garer leur engins et faire chemin à pied le lundi matin.
Quelques jeunes interrogés par Radio Ndarason Internation à Moursal, ont expliqué cette situation par le manque d’entretien des canivaux.
« Les services de la municipalité n’ont pas curé les caniveaux », s’est exclamé un jeune vendeur de chaussure interrogé à Moursal. Pour ce jeune, les caniveaux sont actuellement bouchés par des déchets solides. C’est la raison pour laquelle les eaux de pluies vont pas été charriées vers le fleuve.
D’après un habitant de walia, plusieurs maisons se sont écroulées dans son quartier. Il a ajouté que le vent a enlevé les toitures de plusieurs habitations.
Les jeunes de la ville de N’Djamena appellent les autorités tchadiennes à s’investir corps et âme afin de trouver une solution définitive au problème des inondations récurrentes dans la cité capitale.