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Paix et sécurité

Point de la situation des crimes contre l’humanité dans le bassin du Lac Tchad à l’occasion de la journée de prévention des crimes contre l’humanité.

29 janvier 2019
Temps de lecture : 2 minutes

 

Depuis la création groupe djihadiste Boko Haram en 2009, ses actions dans le bassin du Lac Tchad sont  accompagnées de nombreux crimes contre l’humanité. Les rapports des organisations non gouvernementales et agences humanitaires  internationales et nationales le  confirment. Ces crimes sont entre autres, les viols, esclavages sexuels,  enlèvements, tueries, destructions des biens et le vol des bétails.

 A l’occasion de la journée de prévention des crimes contre l’humanité, Radio Ndarason Internationale est revenue sur les différents cas des crimes contre l’humanité imputés aux présumés éléments du groupe Boko Haram.

En effet, selon les chiffres donnés par le gouvernement fédéral du Nigéria, plus de 33 mille personnes ont été tuées dans les attentats de Boko Haram en moins de neuf ans.

A ce chiffre, il faut ajouter les cas d’enlèvement.

Au chapitre des enlèvements,  276 lycéennes  ont été enlevés en avril 2014 par des hommes armés à Chibok dans l’Etat de Borno au Nord-est du Nigeria. L’enlèvement a  été  revendiqué par le chef du groupe Boko Haram. Parmi ces filles, 57 ont réussi à s’enfouir.

Selon un rapport publié  en février 2018 par le fond des Nations Unies pour l’enfance, Unicef,  83 mineurs ont été transformés en bombe humaine par le groupe     Boko Haram. Selon cette agence de l’ONU, 55 sont des filles âgées pour la plus part de moins de 15 ans.

Sur le tableau, il y a également des destructions des villages et villes. Les organisations non gouvernementales signalent en septembre 2017, la destruction  complète de Bama.  La ville de Bama est située dans l’Etat de Borno. Selon ces organisations, plus de 300 civils ont été tués. Elles indiquent également que la liste sombre peut s’allonger en parlant d’autres cas au Nigéria, au Cameroun et au Tchad.

Les organisations humanitaires internationales et celle des droits de l’homme ont qualifié ces actes de crime humanitaire et violation des droits humanitaires internationaux.

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Ndarason