Les présumés attaques du groupe Boko Haram se sont multipliées ces derniers mois dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Selon des sources sécuritaires, citées par APA news, trois postes de l’armée ont été incendiés le samedi dernier à Hindou-Tourou, une localité située dans l’extrême-nord du pays.
D’après un communiqué du haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, UNHCR, la situation sécuritaire reste toujours délétère malgré, la pression de la force sous régionale sur les bases de Boko Haram, notamment dans la forêt de Sabissa, près de la frontière avec le Cameroun.
Les victimes directes de ce confit sont les habitants, exposés depuis plusieurs années aux attaques répétées du groupe Boko-Haram.
En effet, l’attaque la plus récente remonte au samedi dernier. Des présumés Boko Haram ont attaqué la localité de Gansé. C’est dans le département de Mayo-Sava, dans l’extrême-nord du Cameroun. Le bilan humain est de six villageois tués.
Une autre présumée attaque de Boko Haram, toujours le week-end dernier, c’est celle d’un véhicule privé parti de Kousseri le samedi dernier. Quatre heures après son départ, elle essuie une attaque. Une femme pris en otage a été libéré grâce à l’intervention de la police camerounaise.
Une semaine plutôt, une attaque Kamikaze des présumés Boko Haram est intervenue sur le pont reliant Fotokol à Gamuru, dans l’extrême nord du pays. Le bilan est de dix morts et huit blessés. L’information a été donnée par des sources locales.
