Ecouter en direct
Radio Ndarason Internationale

Non classé

Le projet SWEDD en marche dans quatre régions du Tchad

7 octobre 2017
Temps de lecture : 4 minutes

Le Projet pour l’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (PAFDDS/SWEDD) est marche au Tchad depuis le 5 octobre 2017. L’information est donnée par le chargé de communication du projet à N’Djamena, dans un entretien avec Dandal Kura Radio International ce samedi 7 octobre 2017.

Selon Fadoul Abdoul, la mise en œuvre de ce projet intervient après une campagne de sensibilisation de N’Djamena, le 30 septembre dernier, en passant par  Massaget (à environ 80 Km de la capitale, à la porte de la ville vers le Nord),  Massakori au sud-Est du lac Tchad, N’Gouri, le chef-lieu du département du Wayi (Sud-Kanem historique) dans la région du Lac,  jusqu’à Bol, le chef-lieu de la région du Lac et du département du Mamdi. La caravane a atteint Bol le 4 octobre courant en accomplissant un mois de sensibilisation sur les thèmes suivant :

  • La scolarisation des filles en réponse au non achèvement du cursus scolaire par elles ;
  • La lutte contre le mariage précoce à la base de la déperdition scolaire des filles ;
  • La fréquentation des structures médicales des femmes et des jeunes filles, surtout l’utilisation des méthodes contraceptives modernes en vue de l’espacement des naissances.

Au lendemain de la clôture de la caravane à Bol, le projet a lancé dans la ville de Mao,  une campagne de sensibilisation, par les medias qui a marque aussi le début d’exécution des différentes activités du projet SWEDD dans le pays.

 

Les activités du projet SWEDD au Tchad

 

Les activités prévues par le projet s’inscrivent dans plusieurs axes.  Il s’agit notamment du secteur éducation, genre et équité, ainsi que la sante de la reproduction. Le premier axe est pilote par trois ministères, respectivement, le ministère de l’éducation, de la femme et celle de la sante.

Dans le secteur de l’éducation, SWEDD prévoit :

  • L’inscription scolaire de 10 milles filles vulnérables ;
  • L’assistance financière de ces filles dans les zones d’intervention de SWEDD ;
  • La remise des kits scolaires et d’hygiène à ces filles ;
  • La création des centres de regroupement des filles vulnérables pour le renforcement des capacités ;
  • La mise a la disposition de ces filles des entrants dans les centres de santé dans le cadre de la sante de la reproduction

Selon le charge de communication du projet interrogés par Dandal Kura /N’Djamena, les filles vulnérables et les ONG opérationnelle sont déjà identifiées pour la mise en œuvre de ses activités.

Pour marquer le début d’exécution du projet, 50 meilleurs élèves  filles en matières scientifiques ont reçues, à Mao, des prix d’excellence de la part de la direction de la scolarisation des filles.

D’autres activités sur l’axe genre sont aussi prévues : la dotation en kits des femmes pour les activités génératrices des recettes, le financement des projets, la formation des femmes leaders.

C’est un projet de trois ans contrôle par une structure de suivi et d’évaluation qui assure la coordination de toutes ces activités.

Pour la petite histoire, le projet d’autonomisation des femmes du Sahel et de dividende démographique (SWEDD, Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend) ’’ vise au renforcement des efforts des pays pour améliorer la performance de la chaîne de santé de la reproduction, de la santé maternelle, néonatale et infantile. Six pays en transition démographique sont concernés, notamment le  Burkina Faso, le Niger, de la Mauritanie, le Mali, le Sénégal et le Tchad,  sous le financement de la Banque mondiale.

La rédaction de Dandal Kura /N’Djamena.

À propos de l’auteur

Ali