Cette déclaration de la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, fait suite à l’attaque qui a eu lieu au Nord du Cameroun le 8 janvier dernier. Lors d’un attentat suicide dans la ville de Mozogo, dans le nord du Cameroun, au moins 15 civils ont été tués. Parmi ces civils, on compte cinq enfants âgés de 3 à 14 ans et six autres enfants, âgés de 9 à 16 ans, gravement blessés.
La directrice de l’Unicef condamne des attaques qui visent des enfants et souhaite que l’on cesse immédiatement de prendre des enfants pour cible.
« Je condamne cet acte horrible et appelle à la cessation immédiate des attaques contre les enfants, leurs familles et leurs communautés. Il n’y a absolument aucune justification pour cibler ou utiliser des enfants pour mener des attaques.
Je continue d’être profondément préoccupée par le nombre croissant d’attaques contre des civils dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. La montée de la violence a exacerbé une crise humanitaire nationale et on estime aujourd’hui à 3,2 millions le nombre d’enfants dans le besoin à travers le pays.
Les conditions des enfants et des familles vulnérables ont été aggravées par les fermetures massives d’écoles, les flambées de maladies et les conséquences socio-économiques de la pandémie de COVID-19.
L’UNICEF continue de travailler avec le Gouvernement et ses partenaires dans les communautés touchées pour fournir aux enfants et aux familles des services essentiels de protection, de soins de santé et d’éducation, mais cela ne suffit pas. Un soutien et un engagement supplémentaires de la communauté internationale sont nécessaires de toute urgence pour nous aider à atteindre ceux qui en ont le plus besoin. »
Article similaire: