Ecouter en direct
Radio Ndarason Internationale

Économie

Reprise des activités entre Ndjamena et Kousseri après la réouverture de la frontière de Ngueli.

3 août 2021
Temps de lecture : 2 minutes

Fermée depuis l’apparition du COVID-19 en mars 2020, la frontière avec la ville de Kousseri peuplée de plus de 200 000 habitants et Ndjamena est réouverte depuis quelques semaines. Depuis la réouverture des frontières, le commerce a vite repris entre Ndjamena la capitale du Tchad et Kousseri, la ville frontalière du Cameroun, comme nos reporters de RNI ont pu le constater de visu.

Les activités commerciales ont repris de plus belle à Kousseri. À l’entrée du Pont de Ngueli, reliant Ndjamena et Kousseri, on constate les nombreuses allées et venues de piétons et de motards, le brouhaha des passants et les passages des camions sur lesquels sont chargés des produits en direction du Tchad.

Cela fait 15 mois jour pour jour, que les frontières ont été fermées, impactant véritablement les activités commerciales entre le Tchad et le Cameroun. Vers le centre-ville de Kousseri, certains habitants nous ont confié qu’après la fermeture des frontières, les vols des engins à deux roues et les agressions contre les mototaxis se sont multipliés. Certains commerçants affirment avoir quitté la ville à cause de l’impossibilité d’écouler leurs produits pendant la fermeture de la frontière entre les deux villes.

Après réouverture de la frontière, les activités ont repris et les produits sont facilement écoulés grâce aux commerçants tchadiens qui viennent à Kousseri pour s’approvisionner. Cependant, la population de ces villes jumelles déplore le mauvais traitement des passagers par les agents confondus avec les douaniers, militaires, policiers, gendarmes et d’autres inconnus habillés en civils. Certains agents, sans signe d’identification sur leurs tenues, bloquent le passage aux petites commerçantes qui sont obligées de payer sans recevoir de décharge afin de continuer vers un poste suivant pour payer encore.

Après 15 mois de fermeture, les activités reprennent donc entre les deux pays, dans l’espoir de retrouver le niveau d’avant l’arrivée du COVID.

À propos de l’auteur

Mahamat Abakar Kafou