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Économie

Restructuration de la dette des pays membres, le G5 Sahel fait un plaidoyer

18 mars 2021
Temps de lecture : 2 minutes

Les forces et faiblesses de l’économie des cinq régions du continent africain sont dressées chaque année dans un rapport intitulé « rapport Perspectives économiques en Afrique ». Cette année, les cinq pays du Sahel ont jugé insuffisant le moratoire sur la dette des pays les plus pauvres décidé en Avril 2020 par le G20.  Ces pays que sont le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Tchad et le Nigéria appellent à une restructuration profonde de leur dette. Les dirigeants de ces pays veulent continuer à répondre aux attentes urgentes et légitimes de leurs populations en matière de sécurité et de développement.

« Les chefs d’État du G5 Sahel, préoccupés quant à la capacité des pays d’Afrique subsaharienne à supporter le poids de leur dette en raison des conséquences de la pandémie de Covid-19 et du poids des dépenses sécuritaires, appellent à la mobilisation de toutes les parties prenantes pour une restructuration profonde de la dette des pays du G5 Sahel », souligne un extrait du rapport.

La Banque africaine de développement (BAD) qui est un partenaire stratégique du G5 Sahel a consacré à ce problème un rapport dénommé « Perspectives économiques en Afrique 2021 ». Pour la question de la dette, un rapport intitulé « De la résolution de la dette à la croissance économique : une feuille de route pour l’Afrique » est sorti ce vendredi 12 Mars à Abidjan. Le rapport a fait l’objet d’un échange de haut niveau entre le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, et le prix Nobel d’économie, Pr Joseph Stiglitz. Plusieurs questions ont été abordées lors de cet échange. Il s’agit notamment des questions comme la reprise économique post-Covid-19, les systèmes de gouvernance économique en Afrique et la gestion prudente de la dette.

Il faut signaler que si l’économie des pays du G5 Sahel se dégrade c’est parce que ces pays consacrent entre 17 et 30% de leur budget aux dépenses militaires et sécuritaires.

 

À propos de l’auteur

Eric lega