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Revue de presse

Revue de presse : Du 02 au 06 janvier 2023

6 janvier 2023
Temps de lecture : 11 minutes

Actualités

Mali : Plusieurs morts après une double attaque dans le Nord du pays

Le poste péage de Kassela et le poste de la garde civile de Markakongo, dans la région de Koulikouro, ont été visés lundi soir 2 janvier. Cette double attaque n’a pas été revendiquée mais elle rappelle combien l’étau se resserre sur la capitale malienne, selon le media français.

Dans les deux cas, des témoins parlent d’assaillants venus à moto. Selon des sources sécuritaires et les témoignages d’habitants de ces deux localités, deux personnes ont été tuées à Kassela.

À Markakongo, deux pompiers et trois civils ont été tués, a annoncé mardi le ministère de la Sécurité et de la Protection civile qui précise que le bilan était de cinq morts et un blessé.

Affaire des 46 soldats ivoiriens: malgré la fin de l’ultimatum. Source RFI

Des diplomates de l’institution sous-régionale, contactés par RFI, sont unanimes : dans l’immédiat, il n’y aura aucune sanction de la Cédéao. C’est parce que ces 46 soldats ivoiriens accusés d’être des mercenaires par Bamako ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle.

Ces diplomates ont expliqué l’absence de sanctions immédiates dans le but de ne pas créer de nouvelles tensions. Ils ont en effet constaté l’amélioration des relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire.

Les deux pays ont signé un mémorandum tout en observant la bonne volonté des autorités de Bamako qui ont convoqué une cour d’assise spéciale avant la fin de l’ultimatum. De plus, un processus qui pourrait conduire à une grâce présidentielle a été enclenché à Koulouba, siège du palais présidentiel malien. Les avocats de la défense ont déposé un acte de non-pourvoi afin d’attester qu’ils renonçaient à exercer toute voie de recours.

Burkina Faso : Une organisation de la société civile alerte …Radio Ndarason Internationale https://ndarason.com › burkina-faso-une-organisation-.

Par ailleurs, le CISC dénonce des « exactions ciblées sur fond de stigmatisation ». Il demande aux autorités d’y porter une « attention ..

D’après son communiqué, le CISC explique avoir été régulièrement saisi ces derniers temps « pour plusieurs cas de violations flagrantes de droits humains ». Exécutions, enlèvements, expropriations, pillages… La liste des abus mentionnés par le CISC est longue.

Par ailleurs, le CISC dénonce des « exactions ciblées sur fond de stigmatisation ». Il demande donc aux autorités d’y porter une « attention particulière ». « Les groupes terroristes surfent sur ce type de dérives pour assurer leur recrutement », prévient le CISC.

Le Burkina Faso exige de remplacer l’ambassadeur. Source Alwihda Info

Les autorités du Burkina Faso se sont adressées à la France pour exiger de rappeler son ambassadeur dans le pays, fait savoir mardi la BBC.

Effectivement. La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Ragnaghnèwendé Rouamba, a envoyé une lettre à la présidence française pour demander de changer d’ambassadeur à Ouagadougou, selon Alwihda qui apprend de la BBC

En novembre dernier, l’ambassade du pays a accusé les autorités du Burkina Faso d’incapacité à garantir la sécurité des bâtiments de la mission diplomatique dans la capitale lors des manifestations anti-françaises.

C’est pourquoi les autorités de Ouagadougou demandent à la France de rappeler son ambassadeur, Luc Hallade, estimant « qu’il n’est plus un interlocuteur fiable ». Pour le moment, aucune information ne fait état du départ de l’ambassadeur.

Il faut retenir qu’en décembre 2022, les autorités du Burkina Faso ont expulsé deux Français, les accusant d’espionnage. Le 3 décembre, ils ont suspendu les activités de RFI qui « se fait le relai d’un message d’intimidation des populations attribué à un chef terroriste en vue de dissuader les milliers de Burkinabè mobilisés pour la défense de la patrie », selon le communiqué.

Le 23 décembre, le pays a déclaré persona non grata la coordonnatrice de l’ONU au Burkina Faso, Barbara Manzi, pour avoir évoqué le danger du chaos dans le pays à la suite des activités de groupes terroristes.

Cameroun : Vers la mise en place d’une opération « mains propres ». Radio Ndarason Internationale 

Dans son discours du 31 décembre des vœux à la nation, le président Paul Biya a fait une série d’annonces dont, une qui a particulièrement retenu l’attention.

Il s’agit du probable retour de l’opération Épervier, du nom de cette opération mains propres, qui a déjà vu l’emprisonnement de plusieurs anciens ministres et directeurs généraux des sociétés publiques.

Bien plus qu’une mise en garde, l’annonce présidentielle avait clairement des allures de menaces. Paul Biya a redit, et ce à un an d’intervalle et dans des circonstances similaires, que des jours sombres s’annonçaient pour des gestionnaires indélicats. Tous ceux qui s’enrichissent illicitement en spoliant l’État vont rendre compte, a-t-il notamment asséné. Il dénonce la persistance de la corruption et ses effets néfastes sur l’économie et l’ensemble de la société.

NIGER : Cas de grippe aviaire détectés au Niger : le Ministère de l’Elevage rassure la population des mesures prises pour endiguer la maladie

Le Directeur Général des services vétérinaires et responsable de la conception et de la mise en œuvre de la politique en matière de la santé animale, vétérinaire et du développement de la profession vétérinaire, Dr Abdou Issiako, a animé un point de presse le mardi, 03 janvier 2022, dans une des salles de réunion du Ministère de l’Elevage. Il s’est agit pour le Directeur Général des services vétérinaires, de rassurer la population que la situation née de la détection des cas de grippes aviaires à Alloumoudou, un village situé dans le département de Bouza, région de Tahoua, est sous contrôle. Selon Dr Abdou Issiako, tout est parti suite à « des mortalités observées sur des volailles commandées par l’ONG Samaritan’s Purse pour une assistance aux ménages vulnérables de ce village ».

D’après les investigations menées sur les lieux par une équipe de la Direction Régionale de l’Elevage (DREL) de Tahoua, les mortalités ont commencé à être observées deux semaines après la livraison des volailles, a précisé Dr Abou Issiako. Il a, ensuite, fait savoir que, selon l’ONG, le marché d’acquisition de volailles « a fait l’objet d’un DAO et que l’achat doit se faire localement, mais malheureusement le fournisseur s’est ravitaillé à Zinder. Il s’agit d’appuyer 5 villages de la commune rurale de Karofane dont la volaille a été contaminée et décimée ».

PAIX ET SECURITE / PEACE & SECURITY

CEDEAO : pas de sanctions contre le Mali sur les 46. Source Africa News

Des diplomates de la CEDEAO ont révélé qu’il n’y aura pas de sanctions contre le Mali dans l’immédiat, et ce, malgré le fait que l’ultimatum .

Accusés d’être des mercenaires par Bamako, les militaires ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle. Interrogés par un média français, ces diplomates de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest ont expliqué l’absence de sanctions immédiates dans le but de ne pas créer de nouvelles tensions.

Ils ont en effet constaté l’amélioration des relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire.

Les deux pays ont signé un mémorandum tout en observant la bonne volonté des autorités de Bamako qui ont convoqué une cour d’assise spéciale avant la fin de l’ultimatum.

De plus, un processus qui pourrait conduire à une grâce présidentielle a été enclenché à Koulouba, siège du palais présidentiel malien. Les avocats de la défense ont déposé un acte de non-pourvoi afin d’attester qu’ils renonçaient à exercer toute voie de recours.

Burkina Faso: une organisation de la société civile alerte. Source RFI

Au Burkina Faso, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), une organisation de la société civile, alerte ..

Au Burkina Faso, le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), une organisation de la société civile, alerte les autorités sur une hausse inquiétante des violences. Elles sont notamment perpétrées par des civils « qui se revendiquent être des volontaires pour la défense de la patrie, les VDP ». D’après son communiqué, le CISC explique avoir été régulièrement saisi ces derniers temps « pour plusieurs cas de violations flagrantes de droits humains ».

Exécutions, enlèvements, expropriations, pillages… La liste des abus mentionnés par le CISC est longue.

Le comité évoque plusieurs évènements du mois de décembre. Le vendredi 30 par exemple, après l’attaque par des hommes armés du quartier général des VDP de Nouna dans la boucle du Mouhoun, à l’ouest du pays, les civils armés se sont livrés à de violentes représailles. Le comité établit un premier bilan de 21 victimes civiles, dont des enfants.

A plusieurs reprises les communes de Lorépeni dans le sud-ouest, de Kongoussi dans le centre-nord ou encore de Gourcy dans le nord, ont connu violences similaires.

Le CISC dénonce des « exactions ciblées sur fond de stigmatisation ». Il demande aux autorités d’y porter une « attention particulière ». « Les groupes terroristes surfent sur ce type de dérives pour assurer leur recrutement », prévient le CISC, qui redoute que de tels abus ne compromettent les avancées sécuritaires récemment réalisées, comme la libération de Solenzo, dans la Boucle du Mouhoun.

Humanitaire/ Humanitarian

Cameroun : le président Paul Biya annonce le lancement . Source Africa24 TV

Le Cameroun, doté d’un important potentiel géologique, entend augmenter la part de son secteur minier dans le produit intérieur brut.

Pour 2023, le président Paul Biya a annoncé, dans son discours à la nation le 31 décembre, l’exploitation du minerai de fer de Kribi-Lobé, le gisement de fer de Mbalam-Nabeba et l’exploitation du fer de Bipindi – Grand Zambi.

Des projets envisagés dans un contexte sécuritaire que le président a qualifié de “maîtrisé et sous contrôle” sur l’ensemble du territoire.

Le chef de l’État camerounais envisage toutefois 2023 avec sérénité, y compris en ce qui concerne les défis sécuritaires en lien avec la crise séparatiste vécue depuis 2017 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et les attaques de Boko-Haram à l’Extrême-Nord.

“ Dans l’ensemble, la situation est maîtrisée et sous contrôle sur toute l’étendue du territoire national, malgré la recrudescence de la criminalité urbaine et la persistance des attaques sporadiques de certains groupes terroristes dans certaines régions”a déclaré Le président Paul Biya

Au Burkina Faso, des villes isolées en raison de la menace. Source RFI

Au Burkina Faso, le ravitaillement des villes du nord et de l’est du pays est devenu un véritable défi humanitaire. En effet plusieurs villes sont isolées par les attaques de groupes jihadistes.  Les habitants manquent de tout.

Suite aux nombreuses attaques des jihadistes, le trafic routier est en effet suspendu sur l’axe Fada N’Gourma – Pama, souligne un spécialiste des questions sécuritaires. « Cela fait deux mois maintenant que le convoi de ravitaillement est attendu. Les produits de première nécessité comme le sucre, le sel et l’huile manquent et les marchés et boutiques sont fermées », relate un habitant.

Dans le nord du pays, la situation alimentaire demeure toujours aussi critique dans des communes comme Sebba, coupées du monde par les menaces jihadistes.

La situation humanitaire se dégrade de jour en jour, explique un ancien élu local : « Les populations n’ont plus rien et chaque jour que Dieu fait, des enfants meurent suite à la faim ».

À propos de l’auteur

Maji Maji Odjitan